Le projet est sorti de terre et sera bientôt disponible au grand publique. Aux Fourgs, Monika et Georges Turi ont créé une résidence de luxe pour vacanciers en quête de tranquillité. Bienvenue dans “Notre Chalet”.
Aux Petits Fourgs, leur maison en ossature bois ne passe déjà pas inaperçu. Alors que dire que cet imposant chalet, lui aussi en bois, qu’ils ont construit et qu’ils ont en train d’aménager juste à côté de chez eux. C’est la classe, une certaine incarnation de luxe. Et c’est ce que le couple souhaitait proposer, tout en restant à portée de nombre de bourses.
Le plaisir d’accueillir
“Monika a travaillé dans la restauration et les métiers du luxe en Suisse et en Grande Bretagne avant de monter son entreprise en photo. Moi, j’étais dans la maçonnerie avant d’évoluer dans la conduit de travaux”, confie Georges, compagnon du devoir. Le couple, d’origine hongroise et installé en France depuis deux décennies, a décidé de se lancer dans une aventure en commun, “de vivre aussi pour nous pour nos enfants et pour gens que nous accueillerons” en créant ce chalet de luxe, “Notre Chalet” comme ils l’ont baptisé qui abrite six appartements, dont un accessible aux personnes à mobilité réduite.
Une double motivation
Car le couple ne s’en cache pas : il se lance dans l’entrepreneuriat pour deux raisons. Le plaisir d’accueillir les gens dans des appartements où l’on se sent en vacances et chez soi en même temps. Telle est la motivation de Monika. Et il y a aussi le souhait de Georges d’arrêter de franchir la frontière et de faire bénéficier localement de son expertise dans le bâtiment. Et surtout “partager ce sentiment de bien-être qu’on éprouve en vivant aux Fourgs”, ajoute le couple.
Comme on veut, quand on veut…
Pour cela, “leur” chalet alterne parties privées et parties communes (N.D.L.R. : cuisine, salon qui sont cependant aussi privatisés dans chaque appartement) sur sur chacun des deux niveau de l’édifice. “On veut donner aux gens la possibilité de se comporter comme des résidents, tout en étant des vacanciers”, reprennent Monika et Georges, qui confient que sans le Village qui leur a mis le terrain à disposition, ni la Communauté de Communes et la Région, un tel projet n’aurait pu voir le jour. Mais il semble déjà promis à des lendemains qui chantent. Et à un développement plus conséquent à venir.
Bertrand JOLIOT pour Est Républicain